Le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur est un sentiment de doute en lien à ses capacités et à ce qui est attendu des autres. Et ceci malgré les diplômes et les connaissances acquises. Les cognitions négatives qui accompagnent ce sentiment déclenchent anxiété, doutes, difficulté à recevoir les compliments et à voir ses réussites.
D’où vient le terme syndrome de l’imposteur ?
Ce terme a été inventé en 1978 par deux psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes. Rose Clance en fera un livre en 1985 « Le phénomène de l’imposteur ».
Le syndrome de l’imposteur n’est pas un diagnostic mais plutôt un état psychologique, une expérience temporaire que tout le monde peut vivre à un moment ou l’autre de sa vie. Par exemple lorsqu’on nous propose une promotion, quand on doit donner un cours, quand on expose nos créations etc.
Les signes ?
Plusieurs signes peuvent indiquer qu’on vit un sentiment d’imposture :
- le sentiment de ne pas être à la hauteur
- la minimisation des réussites, par exemple en attribuant les causes de la réussite à l’extérieur de soi (le sujet est facile, le publique sympathique, le hasard, la chance etc.)
- la peur d’être perçu par les autres comme n’étant pas à la hauteur. Cette peur amène des comportements tels que l’évitement, la surcompensation etc.
Qui peut être touché ?
Tout le monde peut être touché par le syndrome de l’imposteur.
Si on dit que ce syndrome touche davantage les femmes c’est en raison des premières études qui ont été fait sur des échantillons féminins. Or, des études plus récentes montrent que les hommes sont autant touchés que les femmes.
Pour aller plus loin
Podcast RTS Le syndrome de l’imposteur
Uniscope Le syndrome de l’imposteur un fléau sur les bancs de l’université
Livre: « Le syndrome de l’imposteur » de Sandy Mann